Depuis sa fondation en 1996, ACDN fait partie du réseau mondial “Abolition 2000” (créé en 1995), qui revendique l’abolition des armes nucléaires et la sortie du nucléaire civil. Par ailleurs, dès son lancement par des médecins australiens en 2007, ACDN s’associe à la Campagne Internationale pour Abolir les armes Nucléaires (ICAN en anglais).
Représentant ACDN aux conférences d’examen quinquennales du TNP (Traité de Non-Prolifération nucléaire) qui se tiennent à New York, et à ses Comités Préparatoires intermédiaires (Genève, Vienne), Jean-Marie Matagne assiste également à la 3e Conférence sur “l’impact humanitaire” des armes nucléaires (Vienne, décembre 2014), puis aux quatre sessions (mai et août 2016 à Genève, mars et juin-juillet 2017 à New York) du processus ayant abouti à l’adoption du TIAN (Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires) le 7 juillet 2017.
Lors de la 3e session, le 30 mars 2017, il doit intervenir au nom d’ACDN et du réseau “Sortir du nucléaire”. Il s’est inscrit la veille sur la liste des orateurs, la présidente de la conférence de négociations du traité ayant offert une journée de libres débats à tous les participants, qu’ils représentent des Etats ou des ONG. Au dernier moment, les gestionnaires de la “société civile” lui refusent l’accès à une table avec micro, en prétextant qu’ils ne veulent entendre parler ni de référendum, ni de nucléaire civil. Lorsque l’ambassadeur d’Autriche, vice-président de la Conférence et président de séance, l’appelle au micro, Jean-Marie Matagne est obligé d’accourir du fond de la salle et de signaler qu’il ne dispose d’aucun micro. L’ambassadeur du Chili lui offre alors aimablement de s’asseoir à sa place et d’utiliser son micro. Dans ces conditions perturbantes, Jean-Marie Matagne improvise une intervention sans notes où il passe d’une langue à l’autre mais parvient à dire ce qu’il voulait.