Le général Francis Lenne appelle les élus à parrainer la candidature de Jean-Marie Matagne. Et les journalistes à en parler.

Publié le 20 février 2022

La menace permanente que les armes nucléaires font peser sur chacun de nous et sur l’humanité entière est très souvent négligée, écartée et sous-estimée dans les discours politiques. Bien au contraire, dans le déni de cette barbarie promise, ceux qui aspirent à nous gouverner nous manipulent en voulant nous faire croire que le maintien permanent de cette menace serait « la clé de voûte » de notre sécurité.

Mais de quelle « sécurité » s’agit-il ? Nous le voyons, ces armes n’ont jamais empêché les pires des conflits qui contournent sans cesse la prétendue « dissuasion nucléaire », encore une fois aux portes de l’Europe. Elles n’ont pas prévenu les autres menaces comme le terrorisme international, les pandémies, les graves pollutions auxquelles d’ailleurs ces armes participent en empoisonnant le milieu de leurs résidus radioactifs, ni les conséquences du dérèglement climatique avec les famines et les migrations qu’elles entraînent. Bien au contraire ces armes détournent des ressources qui seraient nécessaires pour gérer les transitions que la globalisation des autres menaces rend nécessaire afin d’ assurer sur le long terme notre sécurité collective. C’est ce programme de renversement du paradigme nucléaire actuel que Jean-Marie Matagne veut présenter afin que chacun puisse, en pleine connaissance des risques immenses qui nous sont promis, prendre la parole et l’imposer démocratiquement.

Les dirigeants nucléaires affirment cependant, en totale contradiction avec ce discours, qu’ils veulent éliminer ces armes de destruction massive, armes qui sont en totale violation des droits humanitaires qu’ils ont adoptés. Nouvelle manipulation, car ils n’en font rien. En France les budgets affectés aux armes nucléaires ont en effet pratiquement doublé et ces armes sont pérennisées sur le très long terme. Leur véritable mobile n’est en réalité que l’illusion de puissance que ces armes barbares leur donnent, dans le refoulement des crimes déjà commis par leur usage et leur production et qu’un accident majeur ne pourra pas éviter. Les lobbies qui profitent de cette politique, industriels comme institutionnels, ne font qu’encourager ces prétendants au pouvoir dans le mépris des populations et des générations futures, par la corruption rampante déguisée en soutien de politiques pseudo-sécuritaires provocatrices.

Ceux qui, comme Jean-Marie Matagne, tentent d’appeler à la raison sont souvent méprisés et les médias sous la coupe de ces lobbies laissent peu de place à la contradiction et à la présentation de la réalité. Aucun réel débat public n’est organisé sur ce sujet en dépit des dépenses considérables que cette politique spoliatrice entraîne et de la mobilisation de ressources humaines et industrielles ainsi détournées. Nos droits sont ainsi violés, impunément et en dehors de tout respect de la démocratie.

Cette menace latente et insidieuse est pourtant la pire de toutes puisque c’est la civilisation qui pourrait être anéantie par seulement quelques tirs d’armes nucléaires sur les métropoles, visées a priori et à chaque instant par les plans de frappe élaborés par les seuls neuf États dotés de ces armes et leur quelques alliés. La France, qui se veut « le pays des Droits de l’Homme », ne perdra rien en engageant ce changement. Bien au contraire elle se doit d’être à la tête de ce mouvement mondial.

Pourquoi ce déni assez général du risque nucléaire, en particulier militaire, subsiste-t-il alors qu’il peut tous nous détruire en un instant et affecter les générations futures dans la très longue durée, par les contaminations radioactives déjà provoquées en de multiples régions, sans jamais dissuader les conflits qui déstabilisent la planète et mettent à mal l’économie mondiale ? La supercherie de la prétendue « dissuasion nucléaire » perdure. Nous ne devons plus nous voiler la face sur cette réalité à la fois suicidaire et barbare, hégémonique et provocatrice, ni accepter d’y être soumis à nos dépens. Des voix comme celle de Jean-Marie Matagne, indispensables, doivent être entendues. Nous ne devons plus laisser nos dirigeants, comme en France, faire l’éloge de la violence ultime par bombardements nucléaires en prétendant que ce serait un gage absolu de sécurité. Cet exemple est humiliant pour les populations et pour les États qui respectent le droit. Il est provocateur pour ceux qui ne supportent plus cette hégémonie, stimulant ainsi la prolifération nucléaire.

Nous vous remercions de soutenir Jean-Marie Matagne ou de requérir ce soutien auprès d’un élu qui serait encore en mesure de l’accorder si vous souhaitez réellement que soient assurées notre sécurité et celle de nos enfants.

Général (2S) Francis Lenne, comité de soutien à Jean-Marie Matagne pour 2022.

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Bulletin de soutien et de parrainage
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Rappel : Les formulaires officiels de parrainage (ou “présentations”), remplis et signés, doivent parvenir ou être déposés au Conseil constitutionnel, 2 rue de Montpensier, 75 001 Paris, au plus tard le vendredi 4 mars 2022 avant 18h.